Le défi
Depuis la fin de la guerre civile en 2006, le Népal s’attelle à raviver les efforts essentiels de développement mis en suspens durant une décennie de conflits brutaux. Néanmoins, près d’un quart des Népalais tente encore de vivre avec moins de 1,25 $ par jour, et les habitants des zones rurales, soit près de 80% de la population du pays, se débattent dans les conditions les plus dures pour satisfaire à leurs besoins les plus basiques.
Le Népal est l’un des plus importants pays source pour le travail forcé et le trafic sexuel au monde. Sans accès à l’éducation, les jeunes filles et femmes des zones rurales du Népal risquent de devenir victimes à la fois de trafic humain et de violences faites aux femmes. L’éducation est la clé de leur protection – le risque de violences diminue sensiblement lorsque le niveau d’éducation d’une femme augmente. Ainsi, 53% des femmes analphabètes du Népal ont rapporté des violences au cours de leur vie, contre 39% des femmes ayant obtenu leur certificat de fin de scolarité (SLC) ou atteint des niveaux supérieurs d’éducation.
Les solutions que nous proposons
Notre projet de terrain, RUWON Nepal, gère depuis deux ans une école pour les femmes analphabètes des villages de Saraswati Nagar et de Kapan, dans le district rural du Katmandou. Pendant deux heures par jour, six jours par semaine, l’école propose aux femmes de tous âges des cours gratuits en népali, mathématiques et anglais. Réparties en cinq classes, 40 femmes bénéficient actuellement d’une éducation qui changera leur vie, en grande partie grâce à une équipe d’enseignants bénévoles dévoués.
L'impact de votre don
Aujourd’hui, l’école s’efforce d’accueillir davantage de femmes rurales, mais elle manque de moyens financiers pour mener à bien ce développement crucial. Pourtant, en donnant 60 €, vous pouvez financer l’éducation d’une femme pour une année complète ! Votre don l’équipera de ressources précieuses en stylos, papier et cahiers d’exercices, lui permettant de commencer son parcours éducatif, qui l’armera de la connaissance et de la conscience d’elle-même qui lui manquent pour améliorer ses perspectives d’avenir. Forte de ces connaissances, elle sera plus à même d’envoyer ses propres filles à l’école, protégeant ainsi la génération suivante des dangers du trafic humain et des violences faites aux femmes.