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W4 rencontre Alaa Murabit, Fondatrice de The Voice of Libyan Women

Sundeep Johal & Paula Mendez Keil

17/04/2014

 

Voice of Libyan Women - W4

 

W4 rencontre Alaa Murabit, Fondatrice de The Voice of Libyan Women, qui nous parle de son travail de plaidoyer pour la défense les droits des femmes en Libye. 

 

 

W4–Vous vous décrivez comme « une militante accidentelle ». Médecin de profession, qu’est-ce qui vous a incité à fonder The Voice of Libyan Women (VLW) et à militer pour les droits des femmes ?

 

 

 

Alaa Murabit–La naissance de « The Voice of Libyan Women » (La Voix des femmes libyennes) est le résultat direct de mes activités pendant la Révolution du 17 février 2011. Dans le but d’assurer le succès de la Révolution, de nombreuses femmes ont joué des rôles nouveaux et pris des décisions comme jamais auparavant. En outre, la plupart des hommes n’ont pas contesté ce changement, en partie en raison de leur absence dans certaines villes (y compris la mienne), mais surtout parce que les hommes et le grand public ont considéré cette initiative féminine comme bénéfique pour la Révolution et le pays. Les femmes ont gagné en indépendance et en confiance, ont beaucoup appris sur leurs droits et leurs responsabilités, et nous voulions nous assurer que ces changements positifs ne perdraient pas leur élan. 

 

Cependant, dans les premiers mois qui ont suivi la libération, le mouvement des femmes a continué à se concentrer fortement sur le travail humanitaire. Notre travail, particulièrement notre conférence « One Voice » en 2011 et la Charte des Femmes Libyennes, a ensuite initié un tournant au sein du mouvement des femmes. L’urgence du travail humanitaire a finalement laissé place à une action durable basée sur l’autonomisation des femmes à tous les niveaux.

 

W4–Vous dites qu’il faut être prudents lorsqu’on se réfère aux « Printemps arabes ». Pouvez-vous préciser pourquoi ?

 

A. M.–L’utilisation générique du terme « Printemps arabe » est à la fois à réductrice et contreproductive. Il n’est pas réaliste de regrouper les pays ou même une région de cette façon. Nos attentes en termes de transformations politiques doivent se fonder sur le contexte social unique de chaque pays, ses succès et ses échecs spécifiques.

 

W4–En effet, comme l’a dit le journaliste du New York Times Souad Mekhennet, le terme « Printemps arabe » est impropre car il implique une issue très optimiste et positive. Or, nous anticipons peut-être trop rapidement des droits que la population n’a pas encore acquis. 

 

A. M.–Exactement. La militante bahreïni Maryam Al- Khawaja l’a bien exprimé lorsqu’elle a dit qu’il ne s’agissait certainement pas d’un « Printemps arabe » à Bahreïn mais plutôt d’ un « Hiver arabe ». Beaucoup de militants syriens et égyptiens ont dit la même chose. En Libye, par exemple, nous avons enduré de longs mois de lutte pour évincer Kadhafi mais, de toute évidence, cela ne suffit pas ; beaucoup de changements restent à faire. Ainsi, évoquer un « Printemps arabe » semble sous-estimer l’état actuellement difficile des affaires et minimiser les grands progrès qu’il reste à accomplir.

 

Vous pouvez lire en ligne l’intégralité de l’interview de W4 avec Alaa Murabit ou bien télécharger la version PDF

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Notre rédactrice en chef

Andrea Ashworth

Andrea est écrivain, journaliste et universitaire. Elle a étudié et enseigné à Oxford, Yale et Princeton. Andrea a écrit pour de nombreuses publications, comme Vogue, Granta, The Times, The TLS et The Guardian. Elle est l'auteur d'un bestseller international, "La petite fille de Manchester" (titre original : "Once in a house on fire") pour lequel elle a reçu un prix. Andrea cherche à sensibiliser l'opinion sur la violence conjugale et à promouvoir l'alphabétisation et l'éducation.

W4 interviews Alaa Murabit, Founder of the Voice of Libyan Women

Sundeep Johal & Paula Mendez Keil

25/03/2014

Voice of Libyan Women - W4

 

W4 interviews pioneering, award-winning Alaa Murabit, Founder of Voice of Libyan Women, about her work to defend women’s rights in Libya. 

 

 

W4–You’ve described yourself as “an accidental activist”. Professionally, you’re trained as a doctor. What prompted you to establish The Voice of Libyan Women and move into advocacy work for women’s rights? 

 

 

 

Alaa Murabit–The Voice of Libyan Women (VLW) came to life as a direct result of my activities during the February 17th Revolution in 2011. In an effort to ensure the success of the Revolution, many women were taking on new roles and making decisions, which they had never done before. Moreover, men tended not to contest this shift, partly owing to their absence in certain cities (my own included), but more importantly because men and the general public regarded this female initiative as beneficial to the Revolution and the country. Women gained independence and confidence and learned a lot about their rights, as well as their responsibilities, and we wanted to ensure that the positive changes didn’t lose momentum. 

 

However, in the early months following liberation, the fledgling women’s movement continued to focus heavily on humanitarian work. Our work then, most notably our “One Voice” 2011 conference and The Libyan Women’s Charter, created a turning point for the women’s movement – ultimately redirecting it from a focus on immediate, humanitarian needs, to a sustainable future, based on women’s empowerment at all levels.

 

W4–You’ve said that we need to be cautious about referring to the “Arab Spring”. Can you elaborate?

 

A. M.–Using “Arab Spring” as a blanket term is both reductive and counterproductive; it’s unrealistic to group countries or a region this way. Our expectations of a country’s political path have to be based on understanding that each country has a unique social context and faces its own specific successes and failures.

 

W4–Yes, and, as the NY Times journalist Souad Mekhennet has said, the term “Arab Spring” is a misnomer because it implies something extremely optimistic and positive, and we’re perhaps getting too excited before people’s rights have actually been won. 

 

A. M.–Exactly. The Bahraini activist Maryam Al-Khawaja expressed it well when she said that it definitely was not an “Arab Spring” in Bahrain – rather, it was an “Arab Winter”. Many Syrian and Egyptian activists have said the same. In Libya, for example, we underwent a very long struggle to oust Gaddafi, but, obviously, that isn’t enough; a lot of change still needs to happen. So, when we refer to an “Arab Spring”, we risk overlooking important aspects of the current difficult state of affairs and underestimating how much still needs to be achieved.
 

Read online Alaa Murabit’s full-length interview with W4 or download the PDF.

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Andrea est écrivain, journaliste et universitaire. Elle a étudié et enseigné à Oxford, Yale et Princeton. Andrea a écrit pour de nombreuses publications, comme Vogue, Granta, The Times, The TLS et The Guardian. Elle est l'auteur d'un bestseller international, "La petite fille de Manchester" (titre original : "Once in a house on fire") pour lequel elle a reçu un prix. Andrea cherche à sensibiliser l'opinion sur la violence conjugale et à promouvoir l'alphabétisation et l'éducation.